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Charles Martel

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Charles Martel et la Bataille de Poitiers
En léguant la mairie à son petit fils Théodebald, Pépin avait déshérité un autre fils, Charles, qu'il avait eu d'une première femme, qui se nommait Alpaïde. Plectrude, tutrice de Théobald, vit bientôt dans Charles un vrai rival de son petit-fils et le fit enfermer dans une prison. Elle entraîna une violente réaction qui éclata de toutes parts.
Les Neustriens, ne voulant pas obéir à une femme, élisent pour maire un des leurs, Rainfroy ; l'Aquitaine s'agite, les peuples tributaires se soulèvent. Dans cette extrémité, les Leudes Austrasiens tirent Charles de sa prison et le mettent à leur tête à la place de Théodebald, qui venait de mourir. Charles, qui a hérité des grandes qualités de son père reprends l'offensive contre la Neustrie et dans une bataille livrée à Vinci, dans le Cambrésis, il emporte la victoire. Cependant une irruption des Saxons et des Frisons ayant appelés Charles sur le Rhin, le maire de Neustrie, qui était un vaillant homme, essaya de relever son peuple et appela le roi d'Aquitaine à son aide. Mais les Neustriens, réunis aux aquitains, furent vaincus de nouveau devant Soisson. Le roi Eudes d'Aquitaine fit la paix avec Charles ; le maire Raghenfrid renonça à la mairie et la Neustrie se soumit à Charles qui laissa le titre de roi à un Mérovingien appelé Chilpéric, sous le nom duquel avait commandé le maire Raghenfrid.
Charles accueillit dans son armée les braves de toute race à côté des Austrasiens : il devint le chef de guerre par excellence, aux yeux du Gaulois comme du Germain, du païen comme du chrétien. Et on l'appela Martel parce que disent les anciennes chroniques, comme le Marteau brise le fer, ainsi Charles broyait ses ennemis dans les batailles.
Mais au moment où le plus grand homme de guerre qui eût parut depuis les grand généraux de Rome réunissait dans la main la plus puissante armée qu'eût vue l'Europe était entamée par une terrible invasion et se retrouvait comme aux jours d'Attila.
L'envahisseur
Mahomet en s'inspirant à la fois des juifs et des chrétiens, avait depuis peu, établit chez les Arabes l'unité de Dieu à la place de l'idolâtrie ; il rejeta la croyance de la Trinité, admit Jésus-Christ comme prophète, mais se proclama lui même le dernier et le plus grand des prophètes. Il déclara les croyants égaux devant Dieu, leur recommanda la charité envers les pauvres et la sincérité.
Mais il nia la liberté politique et religieuse en réclamant, pour son autorité spirituelle et temporelle, une soumission absolue que réclamèrent après lui ses successeurs. On nia la liberté morale de l'homme en disant que tout ce qui devait arriver était écrit dans le ciel et que l'homme ne pouvait rien changer à sa destinée. On détruisit la vraie famille en autorisant les hommes à épouser plusieurs femmes et au lieu de la religion de l'amour et de l'esprit qu'avait annonce le Christ, On proclama la religion  de        en établissant le droit des vrais croyants à la conquête du monde et en déclarant martyrs tous ceux qui mourraient dans l'oeuvre de cette conquête Mahomet mourut en 631, au temps du roi Dagobert.
En 711 les musulmans ainsi que les disciples de Mahomet, envahirent l'Espagne et renversèrent le royaume des Wisigoth.
Poussés par le l'élan religieux, le cimetère à la main, les Arabes avaient rapidement étendus leurs conquêtes en Asie d'abord, puis dans le nord de l'Afrique jusqu'à l'océan. Au commencement du VIII ème siècle, ils avaient franchis le détroit de Gibraltar et conquis l'Espagne après avoir écrasé l'armée des Wisigoth à la bataille de Xérès en 711. Bientôt ils franchirent les Pyrénées. L'année où Charles Martel soumit la Neustrie, les musulmans prirent Narbonne, capitale de la province qu'avaient conservé les Visigoths en Gaule. Ils envahirent l'Aquitaine, coururent jusqu'à Autun et jusqu'aux Vosges, saccageant tout. Puis ils se rabattirent sur la Provence ; mais les provençaux soutenus par le roi d'Aquitaine résistèrent et repoussèrent l'ennemi.
En 732 les musulmans assemblèrent une puissante armée dans tout leur empire pour venger les revers de Gaule, les premiers qu'ils eussent encore éprouvé et conduits par un grand chef Arabe nommé
Abdeherame, ils envahirent l'Aquitaine.
Le brave roi Eudes fut trop faible, cette fois pour arrêter la tempête. Son armée fut accablée au bord de la Gironde et le vieux roi, en fuyant au nord du fleuve, put voir de loin derrière lui, Bordeaux en flammes. La cause d'Eudes était celle de la chrétienté et face au grand péril qui menaçait l'occident Charles rassembla ses troupes et se dirigea vers la Loire à la tête d'une armée brillante.
Déjà les escadrons des Arables courraient jusqu'en Champagne.
Abdeherame rappela toutes ses hordes dévastatrices et les regroupa sur la Charente pour mener son armée entière saccager la basilique de Saint-Martin qu'ils se représentaient comme le temple de l'idolâtrie. A la nouvelle de l'approche de Charles qui accourait au secours de Saint-Martin, Abdérame se replia sur Poitiers, c'est là que les deux armées de l'Orient et de Occident se firent face.
La bataille de Poitiers (732)
Pendant six jours les Francs et les Arabes restèrent en présence, comme s'ils avaient eu conscience de la grandeur de la cause qu'ils allaient débattre par les armes.
Au matin du septième jour, les Arables attaquèrent enfin. Les masses de leur cavalerie, s'élançant au cri de "Allah Akbar" tombent comme un ouragan sur le front de l'armée chrétienne. Les Francs ne plient point sous ce choc épouvantable. Vingt fois les Arabes revinrent à la charge, vingt fois, ils se brisent contre les lignes compactes des Austrasiens. Vers la fin du jour, la bataille était encore indécise, lorsque, par une manœuvre habile, Eudes, avec le reste de ses Aquitains et de ses Basques, tourna l'ennemi et envahi son camps. Les Arabes s'ébranlèrent : la cavalerie des Francs chargea enfin à son tour renversa et écrasa tout.
Abdeherame fut tué et son armée disparut durant la nuit. C'était sans doute le sort du monde qui venait de se décider devant Poitiers. En 739 Charles conquit la Provence et dompta les seigneurs de ce pays.
 

© Daniel.hass